24 févr. 2012

Mobilisation de la Réserve Civile et Citoyenne pour le Carnaval de Nice

Pour le Carnaval, la Réserve Civile et Citoyenne (RCC) de la Ville de Nice est mobilisée pour assurer des missions d’accompagnement et de veille auprès du public et des participants à cette grande fête populaire. Cette implication des réservistes niçois sur les manifestations carnavalesques est une première !




Pendant le Carnaval, leurs missions consistent à prévenir les risques liés aux mouvements de foule et à assister les populations. La présence préventive de la Réserve permet aussi une montée en charge très rapide en cas d’événement majeur.
Très présents aux arrêts du tramway dont le fonctionnement est perturbé par la fête et la foule nombreuse, ils facilitent notamment l’accès aux rames, aux personnes à mobilité réduite, une action très appréciée par le public. Les réservistes interviennent auprès de toute personne nécessitant un secours, en la rassurant en attendant l’intervention des secouristes alertés au préalable.
Les réservistes interviennent en journée de 16h00 à 18h00 et en soirée de 22h00 à 23h30. Ils sont 28 réservistes à intervenir sur les 16 corsos et batailles de fleurs et sont entre 5 et 9 sur chaque représentation. Un agent de la Direction Adjointe de la Prévention des Risques Urbains les encadre.
Depuis septembre 2010, la Ville de Nice a créé une réserve communale de sécurité civile baptisée « Réserve Civile et Citoyenne ». Cette RCC a pour but de développer des actions de prévention et intervenir en cas de crise, en complément des services de secours.
Cette réserve, organisée autour de deux pôles, Expert et Opérationnel, a pour objectifs de :
- Développer la culture du risque en sensibilisant et en informant la population,
- Assister les services de secours dans les missions de sauvegarde,
- Apporter de moyens humains supplémentaires et formés, notamment en période de crise,
- Développer l’engagement citoyen.
La réserve est composée de bénévoles, de citoyens :
> Volontaires internes (les agents de la ville de Nice ou N.C.A)
> Volontaires externes, (la population niçoise, sans distinction d’origines professionnelles, de métiers : directeur d’entreprise, retraités, vendeurs, infirmiers, fonctionnaires, étudiants, etc.)
Source: Nice Premium

9 févr. 2012

Un site internet pour la Réserve Communale de Mougins (06)

La Réserve Communale de Sécurité Civile de Mougins vient de se doter d'un site internet dédié et spécifique à sa mission qui est également accessible par le portail internet de la Ville de Mougins.



Présentation de la réserve, interventions réalisées, informations pratiques, photos... sont disponibles sur ce site clair et très complet. 


Vous pouvez retrouver ce site à partir de notre liste de liens figurant sur la colonne de droite de ce blog.



4 févr. 2012

Crolles (38)





La réserve communale est un vivier de citoyens sensibilisés aux risques, prêts à relayer l’information et à jouer un rôle actif en cas d’évènement majeur. Informer, sensibiliser la population, développer les plans de secours, agir de manière efficace le moment venu…parce que chacun peut être utile.
La Ville de Crolles dispose de 35 réservistes qui ont notamment participé à l'exercice Richter en avril 2011 qui consistait à analyser la réaction communale suite à un tremblement de terre.

St Etienne de Chigny (37)




Salle Du-Bellay, les volontaires de la réserve communale de sécurité civile étaient invités à venir signer leur acte d'engagement. Créée en décembre 2011 par délibération du conseil municipal, la réserve a pour mission d'apporter son concours au maire en matière d'information à la population face aux risques, de soutien et d'assistance en cas de sinistres et d'appui logistique. « C'est pour mieux faire face à un événement du type Xynthia que nous avons souhaité mettre en place une réserve de sécurité civile », précise Patrick Chalon, le maire. Pour cette équipe, qui compte déjà une quinzaine de membres, des exercices seront prochainement organisés afin de mieux les préparer. 

sources: la Nouvelle République

Thérouanne, Pas-de-Calais, 1100 habitants, 18 réservistes

Le centre de première intervention (CPI) de Thérouanne (1100 habitants) n’avait ni antenne, ni permanence de pompiers : les quatorze pompiers volontaires, qui travaillaient tous, n’étaient pas en nombre suffisant. Pour assurer les urgences, quatre à cinq personnes pouvaient être mobilisées à toute heure du jour et de la nuit, dont un chauffeur avec permis poids lourd. En outre, le coût du centre devenait exorbitant pour la commune qui devait sans cesse changer les équipements et payer les formations des pompiers volontaires.





Le 1er janvier 2006, le conseil municipal a voté la dissolution du CPI et l’a remplacé par la réserve communale de sécurité civile. Les pompiers qui le souhaitaient (la moitié) ont rejoint le centre de secours d’Aire-sur-la-Lys, situé à une dizaine de kilomètres de la commune. Les autres ont été intégrés à la réserve 
communale, rejoints par des jeunes (artisans, infirmières …), formant une équipe de dix-huit personnes. 
Tous sont bénévoles, l’encadrement est assuré par deux anciens pompiers volontaires. Le camion-incendie du centre de première intervention a été revendu, le reste du matériel a été transféré à la réserve (motos pompes, tuyaux, matériel pour les nids de guêpes…) La commune a acheté des vestes et des parkas, des casques de chantier, une cage pour capturer les animaux errants. 
La formation des réservistes est assurée avec l’aide du centre de secours d’Aire-sur-la-Lys et de la gendarmerie. La réserve communale intervient en complémentarité des autres services de secours et dans le cadre du plan communal de sauvegarde. Elle informe la population des risques (inondations et  transport de matières dangereuses par exemple). Elle actionne les motos pompes dans les caves inondées, nettoie la chaussée après un sinistre, se charge des nids de guêpes et des essaims d’abeilles, dégage les chemins communaux enneigés ou entravés par des chutes d’arbres, participe à la recherche de personnes disparues…  La réserve communale peut aider à l’accueil en cas d’événement majeur sur l’autoroute située à trois kilomètres du village. Son coût de fonctionnement est d’environ  5 000 euros par an.

sources: Mairie-conseils