21 août 2012

Essey les Nancy (54)


La Réserve Communale de Sécurité Civile, un dispositif essentiel pour aider les Ascéens victimes des inondations et coulées de boue des 21 et 22 mai derniers

Depuis sa création le 1er février 2006, la réserve communale n’avait jamais été mobilisée pour une crise d’une telle ampleur. Elle était intervenue par le passé pour s’assurer que des personnes âgées et isolées n’étaient pas exposées lors de l’activation du plan canicule, lors de fortes chutes de neige pour dégager les entrées d’immeubles des personnes handicapées devant recevoir des soins à domicile.

Certes, des exercices de mobilisation et de mise en place d’un périmètre de sécurité avaient été initiés. Cependant, rien ne présageait que la réserve devrait faire face à une catastrophe naturelle de cette envergure.

Dès le début de la crise, le responsable des opérations de secours du centre départemental d’incendie et de secours a demandé au maire de mobiliser les réservistes. À 23h30, la cellule de crise installée à la Maison des Associations indiquant aux réservistes de rejoindre leurs lieux de regroupement basés à la Maison des Associations et à l’Espace Pierre de lune, la ville étant coupée en deux par l’avenue de Brigachtal inondée.
À six heures du matin, les secouristes mesuraient l’étendue des dégâts et déployaient davantage de moyens pour aider les sinistrés. Sans compter leur temps, les réservistes sont intervenus en appui des services techniques municipaux dans les différents quartiers touchés pour débarrasser les meubles, aider au nettoyage, apporter des vivres et de l’eau mais aussi un soutien moral aux personnes qui le souhaitaient.

Selon le responsable des opérations de secours : « toutes les communes devraient disposer d’une réserve communale de sécurité civile en appui des secours conventionnels, c’est un atout majeur pour faire face à un phénomène de cet ampleur ».
C'est plus de la moitié des réservistes qui se sont mobilisés durant toute la semaine, soit une trentaine de personnes. Certains faisant eux-mêmes partie des personnes sinistrées, ont pu compter sur l’aide de leurs pairs. Leur action s’est ensuite poursuivie par la réception et la distribution des dons en vêtements, vaisselle et électroménager aux personnes les plus démunies.
Il est à souligner aussi que des bénévoles se sont spontanément joints à cet élan de solidarité, bénévoles qui ont désormais intégré la réserve communale

Devant tant de générosité, le maire, Jean-Paul Monin, son adjoint à la sécurité Jacky Thouvenin, son adjointe aux affaires sociales Françoise Antoine, son adjoint à l’urbanisme aux transports et aux déplacements Michel Breuille, et de façon générale toute l’équipe municipale, tiennent particulièrement à saluer l’action des réservistes et à les remercier pour les services offerts à la population.

Si vous aussi, vous souhaitez aider vos proches, vos voisins, vos concitoyens dans une situation de crise, vous pouvez vous adresser en mairie auprès de Frédéric Dieudonné au 03 83 18 30 09 pour intégrer la réserve communale de sécurité civile.

Sources: Ville d'Essey les Nancy

16 août 2012

Pugnac (33)


Ils étaient une quinzaine de volontaires de la Réserve communale de sécurité civile de Pugnac à avoir répondu présents à l'appel de la mairie le jeudi 20 juin au matin. Cette réserve a été mise en place suite à l'élaboration du plan communal de sauvegarde en 2008.


Sous la houlette du premier adjoint, Michel Saura, et avec l'ensemble des employés municipaux et le maire, Jean Roux, ils ont fait le tour de la commune pour visiter les lieux sensibles, dès 9 heures.
Ainsi la RPA, la salle des fêtes et d'autres bâtiments importants ont fait l'objet d'une halte. Mais pas seulement. Les maisons isolées ont été aussi l'objet d'une attention particulière. « Nous avons eu le plaisir de rencontrer des gens, relatait l'un des participants. Et les personnes isolées étaient surprises et ravies de notre visite. »
L'objectif était de faciliter de futures interventions. Une sensibilisation à la canicule, à la centrale nucléaire ou encore aux catastrophes a été dispensée. La matinée s'est terminée par un débriefing et un repas en commun dans la salle du club de pétanque.

Sources: Sud-Ouest

Narbonne débute sa campagne estivale


La Réserve Communale et le CCFF (Comité communal de feux de forêts) de la Ville de Narbonne débute sa campagne estivale. 



Une cinquantaine de bénévoles va sillonner les massifs forestiers de Narbonne de 12 h à 20 h, tous les jours de la semaine, à bord des pick-up transformés en 4 x 4 et équipés d'une citerne de 600 litres. Il s'agit de véhicules utilisés par la Réserve communale de Sécurité civile le reste de l'année. Les membres du CCFF (43 personnes dont 12 femmes) sont d'ailleurs de la réserve.

Patrick François l'a ainsi rappelé : "Les bénévoles font un excellent travail qui est reconnu au niveau départemental". Il explique : "Depuis 2008, la Réserve communale de sécurité civile participe aux patrouilles de surveillance des forêts sept jours sur sept durant 80 jours. Elle réunit des bénévoles souhaitant aider la collectivité pour la prévention des risques naturels, tels que les incendies de forêts, les épisodes neigeux et ventés, les inondations. On a créé le CCFF fin 2010 qui, tout en ayant une autonomie, est une composante de la Réserve communale de sécurité civile et compte à l'heure actuelle une centaine de bénévoles".

Sources: L'indépendant

Pulnoy (54)


Réserve Communale de Sécurité Civile, réserve de bonne volonté



La Ville de Pulnoy et son Maire, Gérard Royer, ainsi que Claudine Simon, déléguée à la sécurité, remercient sincèrement les volontaires de la Réserve Communale de Sécurité Civile qui ont répondu présents dans la nuit du 21 au 22 mai.
Grâce à leur mobilisation sur toute la commune, le pire a été évité. Ils ont notamment nettoyé les avaloirs pour permettre l’évacuation des eaux de pluie, remis en place les tampons de regards qui avaient cédé sous la pression de l’eau, mis en sécurité divers points de la commune en plaçant des barrières pour bloquer l’accès aux secteurs inondés et ôté les nombreux gravats dispersés sur la chaussée. Toutes ces actions avaient un objectif commun : écarter les dangers et permettre une rapide descente des eaux dans les habitations.
Ainsi, en unissant les forces de chacun, nous n’avons fort heureusement eu que des dégâts matériels à déplorer.

Si, vous aussi, vous souhaitez rejoindre la Réserve Communale de Sécurité Civile de Pulnoy, n’hésitez pas à contacter l’Hôtel de ville (03 83 29 16 64).

Monheurt (47) et ses sauveteurs aquatiques


Expérience originale de partenariat entre la Réserve Communale et une association de sauveteurs dans une petite commune du Lot et Garonne

La petite commune de Monheurt, riveraine de Garonne, a son territoire complet en zone inondable lors des grosses crues. Si certaines parties ne sont pas vraiment « sous l'eau », elles sont toutefois coupées du reste du monde et leurs habitants isolés complètement. Depuis toujours, l'entraide est primordiale, voire vitale pour certains. Depuis de très nombreuses années, une équipe de « Sauveteurs » bénévoles existe, pour assister et venir en aide aux riverains.
Devenue association officielle loi 1901 depuis 1975, elle est composée d'une douzaine de membres environ et armée de trois bateaux à moteur, sous la présidence d'Alain Carioli. Lors de catastrophes naturelles, inondations bien sûr, mais également lors de canicules, tempêtes, etc., elle est réquisitionnée par la Réserve communale de sécurité civile pour venir en aide aux Monheurquais. Ses missions peuvent être l'approvisionnement des personnes en vivres au-delà d'un isolement supérieur à 48 h, l'aide à la sauvegarde des biens pour les personnes ne pouvant y faire face seules, l'assistance après inondation pour retour à la normale, le nettoyage et le ré-emménagement des locaux par exemple.
Afin de garder forme et efficacité, une sortie pour des manœuvres sur Garonne est effectuée environ une fois par trimestre par l'équipe des « Sauveteurs de Monheurt » à bord de leurs bateaux, sous le couvert de la commune.

Sources: La Dépêche du Midi


Hourtin (33)


Le 6 juin dernier, le maire de Hourtin a officiellement procédé à l'installation de la Réserve communale de sécurité civile (RCSC). Il a aussi remercié la vingtaine de membres qui la composent, volontaires et bénévoles, pour avoir accepté de faire bénéficier de leurs compétences et surtout donner de leur temps, au service de la population.


Le Conseil municipal avait approuvé, le 28 juin dernier, le plan communal de sécurité civile puis, le 23 septembre, la création d'une RCSC. Des décisions prises en application de la loi du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile. Cette loi stipule que « la sécurité civile est l'affaire de tous » et que l'autorité communale doit jouer « un rôle essentiel en matière d'information et d'alerte de la population, de prévention des risques, d'appui à la gestion de crise, de soutien aux sinistrés et au rétablissement des conditions nécessaires à une vie normale ».
La RCSC ne vise toutefois en aucune manière à se substituer ou à concurrencer les services publics de secours et d'urgences ou même les associations de sécurité civile, caritatives ou humanitaires existantes.
Sous l'autorité de Roland Dubeaux, adjoint en charge de la sécurité au plan communal, l'acte d'engagement des membres a été signé, chacun reconnaissant ainsi avoir pris connaissance et accepté le règlement intérieur avant de recevoir la chasuble orange caractéristique de la sécurité.
Le risque majeur : l'incendie
Avec les participations actives du major Régis Batailley, chef du centre de secours d'Hourtin, et de Jean-Jacques Héraud, responsable de la DFCI locale, Roland Dubeaux a ensuite insisté sur ce qui apparaît être comme le risque majeur pour la commune, à savoir le risque incendie avec d'immenses étendues forestières, de nombreuses habitations en bordure de forêt et des comportements pas toujours responsables. Nul doute qu'au titre des missions préventives affectées à la RCSC, la forêt occupera une place de choix.
Il n'est pas inutile de rappeler à ce sujet que la circulation publique des véhicules à moteur dans les espaces naturels est interdite (loi du 3 janvier 1991) et que tout propriétaire a obligation de débroussailler dans un rayon de 50 m autour de son habitation.

sources: Sud Ouest