10 janv. 2011

St POL DE LEON (29)

Les premières réserves communales de sécurité civile sont nées avec la loi de modernisation de la sécurité civile de 2004, qui créait un outil de mobilisation civique, ayant vocation à apporter un soutien et une assistance aux populations.



Saint-Pol de Léon s'est dotée d'une telle instance pour aider le maire à remplir ses missions en situation de catastrophe ou de crise. Cette réserve participe au soutien et à l'assistance aux habitants, à l'appui logistique et au rétablissement des activités, à l'information et à la préparation de la population face aux risques.
Aucun critère particulier n'est requis : toute personne intéressée par cette activité bénévole peut se faire acte de candidature auprès de la police municipale et signer un contrat d'engagement. Trente volontaires sont actuellement enregistrés.
« En situation de crise, ou de catastrophe naturelle, la conduite et l'organisation des secours incombent aux services publics qui en ont la mission, et notamment aux services d'incendie et de secours », confie Jean-Luc Velly, chef de la police municipale.
« La direction des opérations de secours revient au préfet, mais le maire reste responsable de l'évaluation de la situation et du soutien à apporter aux populations sinistrées. »
Faute de préparation, de moyens d'encadrement, le maire peut engager les bonnes volontés qui se présenteraient spontanément, et la réserve communale de sécurité civile constituée est déjà une première aide. Cette réserve est chargée d'apporter son concours en situation de crise, mais aussi dans les actions de préparation et d'information de la population, comme dans le rétablissement post-accidentel des activités.
Elle fait appel à des citoyens de tout âge et de tout métier, pour des missions qui n'interfèrent pas avec les missions de secours proprement dites. La durée de l'engagement est fixée à un an ou plus, dans la limite de cinq ans. Il est renouvelable par tacite reconduction. Le référent au conseil municipal est Pascal Le Pape.
Contact : 02 98 15 75 03.
Source : Ouest-France.fr