25 janv. 2012

Tempête virtuelle à Port d'Envaux (17)

Samedi 21 janvier, 14 heures à Port-d'Envaux. Comme annoncé par les dernières prévisions météorologiques, une tempête de forte intensité va s'abattre sur la commune dans quelques heures. Les services de la préfecture ont déclenché l'alerte rouge et ont appelé le maire, Sylvain Barreaud, pour lui signaler l'arrivée imminente, a priori dans les six heures qui suivent, du cataclysme.



La cellule de crise du village est activée, et rapidement, le plan communal de sauvegarde est mis en place. Les 22 membres de la réserve civile sont contactés et chacun d'entre eux, après avoir revêtu son gilet jaune fluo floqué « réserve civile » est allé prévenir la population, dans son périmètre d'action. En une heure trente environ, l'ensemble de la population du village est avisé du danger imminent et peut prendre ses dispositions pour l'anticiper.
Au rapport
Samedi 21 janvier, 16 heures, dans la salle de réunion de la mairie. Tous les protagonistes de la réserve civile sont rassemblés pour le retour d'expérience de cette simulation, puisque c'en est bien une. Il s'agissait de tester le plan communal de sauvegarde présenté à la préfecture, afin de faire le point sur les observations, les commentaires de chacun.
Mis à part quelques rares réfractaires qui n'ont pas souhaité ouvrir leur porte aux bénévoles venus leur présenter cette action de simulation, les Port-d'Envalois étaient dans l'ensemble très satisfaits de cette initiative. Les volontaires ont également pu faire le point sur les habitations dépourvues de sonnettes, et donc plus difficiles à contacter, sur celles abritant des personnes handicapées pouvant nécessiter des aides spécifiques.
La séance de débriefing de cette simulation a permis de relever les manques ou points à améliorer pour l'avenir. Ainsi l'un des bénévoles s'est-il enquis de savoir comment prévenir les endroits publics susceptibles de recevoir du public, telle la salle polyvalente, la salle des fêtes, la Caverne. Il est également apparu que le nombre de volontaires devait être étoffé afin de pallier les absences des uns ou des autres.

Sources: Sud Ouest